Ecolo bio

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jeudi, mars 16 2017

Cliquer solidaire - suite

La rentabilité de l’affaire repose sur deux constats :

- les annonceurs sont de plus en plus attirés par le web (10,8% du marché publicitaire français) et par la communication sur le développement durable. - les moteurs de recherche génèrent une grande part de leur trafic depuis des onglets recherche placés sur d’autres sites, qu’ils rémunèrent pour cela, et non par leur propre page d’accueil.

Les bénéfices de Veosearch viendront donc à la fois de la publicité et de cette “déportation”, qui fait partie de la stratégie des moteurs de recherche. A tout cela s’ajoute un système de dons directs en ligne aux associations. De courts vidéoclips de présentation donnent une idée rapide de chacune et le “système est moins coûteux qu’une campagne d’appel aux dons”. En juin dernier, les deux fondateurs ont obtenu 42 accords de principe d’associations.

Sans visée pécuniaire cette fois, EkOolos, moteur de recherche francophone écolo utilise l’application Google Co-op, qui customise le moteur de recherche, en l’orientant vers des sites d’environnement, de consommation responsable…

La boutique d’EkOolos utilise le service Zlio et référence les produits “à haute teneur écologique” vendus sur le web français.

dimanche, janvier 29 2017

Cliquer solidaire

Pilotés par des gros comme Microsoft, ou par des petits ‘indés’, les moteurs de recherche solidaire muent chaque internaute en donateur potentiel ou colorent ses recherches en vert.

Avec MSN solidaire, lancé il y a trois ans, Microsoft a ouvert son espace interactif dédié à l’engagement associatif et au bénévolat. Il propose, dans sa version anglaise, un moteur de recherche solidaire, financièrement indolore pour l’internaute qui en y souscrivant, génère, par ses clics, de l’argent pour des associations.

Sur le même principe, mais en français et plus poussé, deux jeunes entrepreneurs, ont développé Veosearch, le premier multimoteur de recherche solidaire, intelligent parce qu’il permet de s’orienter au choix vers Google, Yahoo, Ask ou bien Exealed.

Là encore il suffit de s’inscrire, choisir l’association pour laquelle on veut cotiser et continuer à surfer. Le site reverse 50% des bénéfices générés par nos clics à cette association. “C’est en fait un super produit partage” (produit dont on reverse une part des bénéfices de la vente, ndlr), selon Arthur Saint-Père, un des deux fondateurs. Ce que reverse une entreprise dépasse en effet rarement 10% du prix de vente.

mercredi, décembre 21 2016

Le pouls de la planète

Le web a des outils qui donnent, au sens propre, la température du monde. Trouvé via Neomansland, blog toulousain sur l’environnement, après les Siftables , voici l’outil Breathing Earth, qui permet d’avoir en temps réel une estimation des émissions de gaz à effet de serre par pays.

En glissant la souris sur la carte, on voit que la France émet 1000 tonnes de CO2 toutes les 1,4 minutes, les Etats-Unis, toutes les 5,4 secondes. Poodwaddle.com propose, sous formes d’horloges des compteurs de statistiques: population, nombre de barils de pétrole extraits, disparition des espèces. Ces chiffres sont des estimations calculées à partir de sources américaines, la CIA, pour l’extraction de barils, ou encore la National Wildlife Federation qui estime à trois le nombre d’espèces qui disparaissent chaque heure.

L’outil se personnalise et l’on peut se créer sa propre horloge de statistiques.

Mis côte à côte, ils permettent d’estimer d’un coup d’oeil l’ampleur des phénomènes. En cliquant sur Top, on assiste à un décompte en temps réel.

dimanche, novembre 27 2016

Ma beauté ne connait pas la crise

Budget vacances, augmentation du coût de la vie, incertitudes au regard de l’avenir. Nombreuses sont les raisons qui peuvent faire que l’on soit obligé de considérer avec prudence les dépenses relatives aux produits cosmétiques. Pour autant, il existe quelques petites astuces pour permettre de ne pas sacrifier l’entretien de votre beauté.

Les fausses bonnes idées Qui pense « économie » pense parfois « produits faits maison », pour lesquels il n’est pas difficile de trouver des recettes. L’idée de faire soi-même quelques produits est a priori séduisante mais les inconvénients sont aussi nombreux (voir Votre Diététique d’août 2004) : coût des matières premières de qualité souvent élevé, complexité de certaines recettes, efficacité aléatoire et parfois à court terme, durée de vie limitée de certaines matières premières et surtout des produits finis, sensibles à l’oxydation et à la dégradation microbiologique.



Autre fausse bonne idée Se contenter d’utiliser des échantillons glanés à droite et à gauche. Un sujet que nous avons également déjà abordé, en réponse à une question de lectrice . Cela nous avait d’ailleurs valu une lettre virulente d’une personne qui nous disait qu’il fallait bien qu’elle essaie avant d’acheter. Rien de plus normal en effet que de vouloir être sûr que le produit convienne bien à votre attente, autre façon de ne pas gaspiller. Mais de là à accumuler les « échantillons gratuits » que l’on demande d’envoyer « gratuitement » ou bien accaparer un conseiller en magasin, pour finalement ne demander qu’un échantillon et ne jamais rien acheter, il y a une limite à ne pas franchir. Entretenir au long terme sa peau avec uniquement des échantillons signifie en effet que celle-ci ne bénéficiera jamais de l’action soutenue d’actifs en synergie (ce qui est le cas quand vous employez le nettoyant, le tonique et les crèmes de jour et de nuit d’une gamme précise).

C’est également risquer, en passant rapidement d’une formule à une autre, de perdre les bénéfices certains offerts par les actifs… sans parler du risque multiplié de tomber sur des ingrédients, même bio, que votre peau ne supportera pas. Enfin, qui dit produits naturels et respectueux de l’homme et de son environnement dit également respect d’une certaine éthique. Et derrière ces échantillons auxquels certains estiment avoir « droit gratuitement », il y a aussi des entreprises (souvent familiales) pour qui ces échantillons sont une dépense, d’investissement certes, mais une dépense quand même. Il ne faut pas l’oublier.

jeudi, septembre 15 2016

Coriandre, Cumin , Curcuma, aromates des cinq continents

Coriandre  Graines.  Asie, Amérique du Nord, Russie.

Epice douce et subtile. Odeur très caractéristique, rappelle la sauge, le zeste d’orange. Cornichons, cuisson des artichauts, marinades, bouillons, charcuteries, viandes, gibier, poissons, riz, omelette, purée de pommes de terre, cuisine à la grecque, sauces, champignons à la grecque, pain, biscuits, pain d’épices, liqueurs (Izarra, Chartreuse, Eau de Mélisse).... Elle est souvent mélangée au curry et ras-el-hanout. Son usage avec la menthe est intéressant. Combat la mauvaise haleine. Antiseptique. Sédative.

Cumin  Fruit, poudre, huile essentielle. Afrique du Nord, Moyen-Orient, Chine, Inde.

Une note poivrée. Pique au nez et en bouche. Saveur chaude. Pain, poulet, ragoût de mouton, couscous, légumes secs, haricots blancs, brochettes, riz... Une graine digestive (comme un poivre non piquant). Favorise l’élimination des gaz intestinaux.

Curcuma  Safran bourbon. Poudre orangée provenant de la racine séchée. Inde, Java, Chine.

Saveur chaude et suave. Il peut remplacer le safran, comme lui il colore en jaune. Légumes, bouillabaisse, courts-bouillons, cuisine créole... Pigment jaune antioxydant. Actions antibactérienne, anti-allergique et anti-inflammatoire.

jeudi, juin 30 2016

Badiane, Cardamome, Carvi : aromates des cinq continents

Epicez vos mets de quelques notes d’exotisme pour le plaisir et les bienfaits qu’apportent les aromates.

Badiane ou Anis étoilés  Fruits à coques sous forme d’étoiles. Cambodge, Japon, Philippes.

Une épice très convoitée. Saveur anisée avec un arrière-goût de réglisse. Courts-bouillons pour poissons, crustacés, volailles, viandes rouges, châtaignes, cuisine chinoise, poires cuites, compotes de pommes, pêches ou melons, gâteaux, liqueur… Bienfaits digestifs.

Cardamome verte et noire  Graines, huile essentielle. Chine, Asie, Inde, Guatemala.

Goût fort, amer, citronné, poivré, plus ou moins camphré. Charcuteries, eaux de cuisson, potées de céréales, épinards, poulet farci, tajine d’agneau, couscous, pains, pain d’épices, salades de fruits, compotes, desserts au chocolat, pâtisseries… Entre dans les mélanges d’épices comme les currys et garam massala. Stimule l’appétit. Tonique puissant.

Carvi  Graines, huile essentielle. Asie occidentale, Malte, Hollande.

Très aromatique. Une touche légèrement anisée et citronnée. Pains, soupes, choucroutes, fromages (Gouda), pain d’épices pour accompagner le Munster, goulach, charcuteries alsaciennes, pâtisseries... Vertus antiseptique, antispasmodique, carminative et digestive.

lundi, avril 11 2016

Santé : pour faire face à la grippe

Si l’on veut stimuler son système immunitaire, une plante d’origine chinoise semble parfaitement convenir : il s’agit de l’astragale. Celle-ci montre des qualités antivirales, antimicrobiennes et antibiotiques. Elle permet de prévenir toutes les infections respiratoires.

C’est donc un authentique “bouclier anti-grippe” à prendre pendant toute la période de la propagation du virus grippal. L’astragale qui renforce les moyens de défense est recommandé en cas de fatigue chronique avec manque de résistance à l’effort, transpiration excessive avec asthénie, convalescences, infections chroniques.  mauvaise résistance au froid avec tendance aux refroidissements, faiblesse pulmonaire surtout pendant la période hivernale.  état de stress.  asthme bronchique, allergies saisonnières.  insuffisance hépatiques. “ Mieux vaut prévenir que guérir”, cet adage semble convenir pour l’utilisation de cette plante de la pharmacopée chinoise.

Ces plantes qui révolutionnent la santé, Rachel Frély de La Roque et Olivier de la Roque, Editions Trajectoires, 164 pages.

Pour chaque plante sont exposés : les caractéristiques botaniques, leur histoire, où les trouver, les propriétés, les contre-indications et les effets indésirables, en cosmobiologie, les recherches … et en annexe, une liste non exhaustive des formes galéniques.'

mardi, février 2 2016

ambition bio programme

petite infographie signalée par http://citoyennedumonde.hautetfort.com concernant le programme "ambition bio 2017" ambition bio 2017

mercredi, novembre 4 2015

Protection de l’environnement : les sentinelles de l’espace veilleront

La Commission européenne s’est engagée auprès de l’Agence spatiale européenne (ESA) à co-financer à hauteur de 624 millions d’euros le programme GMES destiné à mettre en orbite des satellites qui surveilleront l’environnement et amélioreront la sécurité des Européens .

L’union européenne vient de signer un accord avec l’Agence spatiale européenne (ESA) qui l’engage à co-financer à hauteur de 624 millions d’euros le programme GMES (Global monitoring for environment and security) destiné à mettre en orbite des satellites qui surveilleront les changements environnementaux et amélioreront ainsi la sécurité des Européens. Le transfert de cette contribution s’effectuera en deux étapes.

624 millions d’euros

Dans un premier temps, 419 millions d’euros seront accordés par Bruxelles pour la première série de trois satellites baptisés « Sentinel » qui devraient être en orbite en 2011-2012 et dont le coût total s’élève à 1,2 milliard d’euros (les pays membres de l’ESA ont déjà contribué au projet à environ 758 millions d’euros). Ensuite 205 millions seront attribués pour la série suivante de satellites. Equipé d’un radar, « Sentinel 1 » sera le seul outil capable de suivre en continue la fonte des glaces polaires. De son côté, « Sentinel 2 » photographiera de près l’ensemble de la Terre tous les cinq à dix jours. « Sentinel 3 » étudiera les océans et « Sentinel 4 et 5 » seront des laboratoires de chimie atmosphériques.

jeudi, septembre 3 2015

construire malin et nouveaux métiers de la construction

ce n'est pas à forcément parler un nouveau métier mais plutôt un nouvel intermédiaire : le courtier en travaux.

c'est un professionnel qui met en relation de futurs propriétaires de maison avec les artisans qui vont la construire. Le courtier en travaux s'occupe de trouver les meilleurs devis au meilleur prix, des démarches administratives, du permis de construire, du respect du planning et des travaux...

On en a ainsi rencontré un, construire malin , sur la foire-expo de perpignan en mai 2015.

construire malin

mercredi, juillet 15 2015

Le desmodium, protecteur de la cellule hépatique

Les Africains utilisent traditionnellement le desmodium pour différentes maladies du foie incluant l’hépatite virale et pour contrôler les crises d’asthme. Deux médecins, Pierre et Anne-Marie Tubery de retour d’Afrique ont popularisé le desmodium en France.

Depuis, de nombreux travaux scientifiques confirment les remarquables effets hépato-protecteurs de cette plante. Ainsi, de nombreux médecins français prescrivent le desmodium depuis plus de vingt ans. Cette plante extraordinaire normalise le taux de transaminases élevé dans les hépatites aiguës et virales, toxiques, alcooliques, médicamenteuses ou liées à des intoxications diverses. Il régénère et protège la cellule hépatique. C’est une plante indispensable en cancérologie, surtout dans la prévention des effets hépato-toxiques de la chimiothérapie ou de la tri-thérapie anti-sida. En régénérant le foie, pilier de notre système immunitaire, elle stimule notre immunité générale et devient utile dans les maladies auto-immunes.

Elle est aussi reconnue pour ses vertus anti-allergiques, ayant entre autres un pouvoir de diminution du contenu histaminique du poumon, mais uniquement en traitement de fond des allergies de type I (asthme, urticaire, rhume des foins…).

Hépatites virales aiguës (A, B, C) : dans tous les cas les résultats sont nets. La jaunisse, la fatigue, le manque d’appétit disparaissent en une ou deux semaines. Les transaminases baissent rapidement. Mieux vaut introduire le traitement de desmodium le plus rapidement possible. Hépatites chroniques (B et C) : son effet est incontestable. Toutefois, plus l’hépatite est ancienne, plus les résultats seront aléatoires. Dans l’hépatite C chronique, on observe une amélioration des transaminases dans environ 70% des cas.

Hépatites toxiques : que l’intoxication soit alcoolique, due à la toxicomanie, à des médicaments, ou à la chimiothérapie (interféron, anticancéreux…) la protection opérée par le desmodium est étonnante.

samedi, mai 30 2015

le label ECOCERT - commerce équitable

On commence à voir de plus en plus sur les produits du quotidien le label suivant :

Ce label est un label privé, créé en 2002 par l’association Bio Partenaire (anciennement Bio Equitable). C’est une association professionnelle qui a pour but de promouvoir l’alliance des valeurs biologiques et les principes du commerce équitable.

Ses missions sont multiples : accompagner et diriger les entreprises souhaitant développer leur filière bio et équitable participer aux démarches professionnelles pour la reconnaissance du commerce équitable par les Pouvoir Publics communiquer sur les valeurs du bio et de l’équitable participer et organiser des actions collectives sur le commerce équitable et l’agriculture biologique Tout au long du processus de certification, c’est l’organisme ECOCERT qui est chargé de garantir le respect du cahiers des charges du label.

Ce label est moins connu que les deux précédents. Ce label – comme les autres – a été créé par une chaîne de magasins bio qui cherche à développer le commerce équitable nord-sud.

Ce label « Ensemble pour plus de sens » suit également une charte de qualité et de respect des productions et des producteurs. I ll s’agit d’un organisme indépendant.

jeudi, avril 16 2015

Le cycle du papier : de sa fabrication à son recyclage

Nous avons tous entendu parler de la destruction des forêts pour nos besoins en papier. En effet, la déforestation est un réel problème aujourd’hui. Il est temps de nous alarmer car les arbres nous permettent de respirer avant d’écrire ou d’imprimer nos prospectus !

La fabrication du nouveau papier débute par le lavage du bois. Il est débarrassé de son écorce, lavé et broyé selon différents procédés chimiques, ce qui le rendra plus ou moins blanc et rugueux. On obtient alors la pâte à papier dont la qualité varie selon le type d’arbre utilisé et son traitement.

A partir de vieux papiers (chutes d’imprimerie, journaux, invendus, rebuts…) le processus est légèrement différent. Le papier est d’abord bouilli puis nettoyé de ses impuretés (plastiques, verre, agrafes…) par filtration dans un tamis. Les particules d’encre plus lourdes se détachent du papier puis sont éliminées par un procédé savonneux. La pâte à papier arrive ensuite dans une énorme cuve pleine d’eau. La pâte est envoyée dans la cuve. Elle va rapidement former une nappe qui va parcourir toute une série de cylindres chauffants pour évaporer l’eau. La feuille va alors s’enrouler sur une grosse bobine. Le papier est prêt à être expédié.

Le papier dans notre vie

Le papier, une fois sorti de son usine de fabrication, va servir dans notre vie de tous les jours. Les écoliers auront des cahiers, les imprimantes auront des feuilles, les journaux seront imprimés… la liste de l’utilisation est longue. L’économie du papier devient nécessaire. Il faut savoir qu’en France, la consommation annuelle de papiers et cartons est proche de 11 millions de tonnes soit l’équivalent de 183 kg par habitant. Cette consommation augmente chaque année et parallèlement l’industrie papetière française doit également produire plus. L’entrée dans l’air du numérique nous conduit à stocker des informations sous format électronique. Malheureusement, nous sommes souvent amenés à imprimer des documents non exploités. Et là, c’est du gâchis ! Faîtes connaître le papier recyclé à votre service achats, et/ou achetez-en pour votre consommation personnelle. Plus de 40% du bois exploité commercialement sert à la fabrication de papier. Or, le papier recyclé nécessite 20 fois moins d’arbres, 10 fois moins d’eau et 2 fois moins d’énergie que le papier blanc ordinaire, pour un prix quasi identique.

La fin de vie du papier

Une fois trié et sélectionné, le papier connaît une vie incroyablement longue. En effet, il est possible de recycler le papier de nombreuses fois. On ne peut donc pas le recycler indéfiniment, et selon la littérature, on trouve que l’on peut recycler entre 7 et 12 fois le papier avant que celui ci soit jugé de trop mauvaise qualité. Lorsque le papier ne peut plus être recyclé en tant que papier directement, il est utilisé pour d’autres processus de recyclage, comme des cartons d’emballage par exemple.

mercredi, février 11 2015

Le commerce équitable, oui, mais pour qui ?

Très souvent, le commerce équitable évoque la cassure Nord-Sud selon le magazine du e-commerce Le commerce équitable est une des voies choisies pour inventer une nouvelle forme d’échange. Cet échange a pour but de permettre au producteur du Sud de produire des matières premières tout en lui permettant de vivre décemment.

Le principe actuel est le suivant :

1. les artisans et producteurs exploitent leurs terres pour produire des matières premières : coton, bananes, café, cacao… 2. les ventes se font aux géants de la grande distribution au taux du marché (soit les cours mondiaux) 3. les marchandises sont ensuite acheminées dans des usines à l’autre bout de la planète pour être transformées. 4. une fois transformées, elles atterrissent chez un grossiste qui va les revendre à une grande surface empaquetées et emballées. 5. le consommateur les trouve dans son magasin préféré

Le nombre d’intermédiaires n’est pas indiqué… et c’est volontaire. Selon les filières, le grand public ignore le nombre de mains par lesquelles les marchandises passent avant d’arriver dans son assiette ou sur son dos !

Les principes du commerce équitable s’appliquent sur plusieurs points :

pas d’achat des matières premières au prix du marché mondial mais à un prix minimum fixé les transformations, dans la mesure du possible, sont réalisées sur place avant le transport les intermédiaires sont réduits les emballages sont réduits au maximum (qualité environnementale) la qualité doit répondre aux critères du cahier des charges pour prétendre au label

Alors pour qui le commerce équitable ? Pour le bien de tout le monde. Le consommateur a l’assure que le capital humain est respecté en achetant un produit labelisé équitable. Le producteur touche son revenu/salaire, ce qui lui permet de faire vivre sa famille, d’investir dans des infrastructures, de moderniser son exploitation. Tout le monde est gagnant !

vendredi, octobre 10 2014

Les études sur le commerce équitable

La communication sur le commerce équitable bat son plein. D’après une étude IPSOS réalisée en 2008, au moins 8 Français sur 10 ont déjà entendu parlé du commerce équitable. Et près de la moitié des Français ont acheté un produit issu du commerce équitable en 2008. Ils ont consacré entre 5 et 20 € à leurs achats équitables.

Toujours en 2008, on compte 46% des Français qui notent le manque d’accessibilité aux produits équitables. Mais 94% d’entre eux sont favorables à la vente des produits équitables en grande distribution.

Ces chiffres ne cessent d’augmenter. Aujourd’hui en 2010, plus de 8/10 Français sont sensibles au commerce équitable. Ce qui signifie que l’idée de l’égalité dans la production fait son chemin dans la tête des gens. Le fait de trouver les produits équitables en grande surface sont une facilité.

Dans quel domaine, le commerce équitable ?

On retrouve de plus en plus de produits estampillés Commerce Equitable : Café Chocolat Thé Riz Sucre Fruits/légumes…

Les gammes tendent à s’élargir. On retrouve de nombreux produits labelisés Commerce Equitable. Si l’offre se diversifie, c’est grâce aux consommateurs qui reconnaît dans cette nouvelle forme de commerce comme plus enrichissante. Le capital humain est préservé, la rentabilité à outrance n’est plus le but des sociétés partageant ce mode de vie.

vendredi, octobre 3 2014

Bio, environnement, écologie : 50 enjeux majeurs selon la WWF

Depuis 50 ans la WWF est une ONG qui tente faire comprendre aux hommes les enjeux de leurs actions envers la nature et l'environnement qui a terme, sont notre plus grande richesse.



lundi, juillet 7 2014

Le lait bio pour bébé

Pourquoi lui donner du bio ?

Il est souhaitable d'allaiter son bébé le plus longtemps possible (dans certaines contrées on les nourrit au sein jusqu'à 3 ans...), mais souvent 1 mois relève de l'exploit, alors le lait infantile déshydraté devient incontournable. Mais faut il donner à bébé du lait bio ?. Je connais de plus en plus de mamans qui se posent la question. Je répondrais juste une chose : Comment l'estomac et les intestins d'un petit bout de 3,5 kilos peuvent éliminer et filtrer des traces de pesticides, engrais chimiques, antibiotiques, j'en passe et des meilleurs...

Pourtant il est vrai, les produits d'alimentation pour enfants sont soumis à des contrôles sévères mais il n'en reste pas moins que les laits issus de élevage intensifs garde des traces de résidus pas trop sains pour les individus. Les produits bio,sont eux soumis à une réglementation supplémentaire sur le mode de production et sur l'élevage des  animaux : les vaches ne doivent pas être confinées. Elle doivent être élevée uniquement avec du fourrage et uniquement "bio" cultivé sans engrais et sans pesticides. Les productions avec des OGM (organismes génétiquement modifiés) sont exclues). En cas de maladies des troupeaux, les vaches doivent être soignées par des méthodes naturelles telles que homéopathie, phyto (je sais ça peut faire sourire...). Les antibiotiques classiques sont exclus.

Les petits pots bio sont élaborés dans le même esprit. Regarder l'étiquette d'un produit classique conventionnelle : vous comprendrez...en tout cas : Moi ça ne me rassure pas.. Après la ribambelle de E..., on a les émulsifiant, lécithine de soja, maïs avec OGM et la liste est longue.

dimanche, mai 11 2014

Recyclable VS recyclé ?

on voit souvent inscrit la mention RECYCLABLE sur les produits de consommation courante. Genre le papier du beurre… mon carré de beurre porte la fameuse marque indiquant au consommateur que le produit peut être recyclé…

Seulement le problème, c’est que les conteneurs en bas de chez moi portent des petits dessins mais le papier gras de mon carré de beurre est interdit ! Même combat pour les emballages des gâteaux d’une grande marque à 2 lettres que je n’ai pas envie de citer, mais qui propose aux enfants de participer au recyclage de leur emballage… ma fille lit soigneusement les indications sur le paquet et met le paquet vide dans notre poubelle de tri papier et reprend son carnet des déchets acceptés dans les bennes de tri. Elle me regarde, souffle bruyamment et reprend son emballage pour le mettre dans la poubelle « normale »… Je lui demande de m’expliquer pourquoi elle n’est pas contente : le petit carnet indique que les papiers plastifiés ne sont pas autorisés or c’est le cas de notre paquet de gâteaux ! Alors voilà, ma fille et moi avions juste envie de pousser un coup de gueule contre le marketing de certaines marques qui veulent nous vendre du recyclable alors qu’il n’existe pas de structure pour le faire. Nous avons donc décidé – depuis longtemps d’ailleurs – de privilégier les emballages et produits RECYCLES (boite oeufs, feuilles de papier, papier toilette, essui-tout…) et non la publicité du recyclable.

samedi, mars 15 2014

Aluminium planet

Dans l'emballage au quotidien l'aluminium est un produit de première nécessité. Il y en a qui en entourent même leurs box ou modem pour se protéger des rayons wifi... cependant l'usage de l'aluminium n'est pas sans dangers. la chaine TV ARTE a consacré un documentaire à ce sujet et au commerce bio équitable en général.
Ici, petite vidéo sur les initiatives en Guinée :






vendredi, février 21 2014

Comment reconnaître les produits issus du commerce équitable ?

Il existe des associations qui délivrent des labels garantissant le respect des règles du commerce équitable. Le plus connu est le label de l’association Max Havelaar

A but non lucratif, l’association Max Havelaar a émit un label dont le cahier des charges définit les points nécessaires à respecter pour prétendre au commerce équitable. Le label est délivré par produit et non pour une marque complète. Le but de l’association (outre le fait de représenter le mouvement international FLO – Fairtrade Labelling Orgazinations) est de favoriser le développement des producteurs indépendants dont le poids face aux géants de la grande distribution est trop faible. Très souvent, les producteurs se réunissent en coopérative pour avoir plus de poids.

La société – indépendante de l’association – Flo-Cert est chargée de vérifier et contrôler les entreprises qui prétendent aux labels Max Havelaar. Tous les acteurs de la chaîne de vie du produit sont analysés. Il est très important d’impliquer le plus de monde possible dans la démarche non seulement pour sensibiliser les acteurs mais également les producteurs.

l'obtention du label est accordée aux produits dont les points suivants sont respectés :

- le prix doit permettre à tous les acteurs de s’octroyer un revenu/salaire décent et correct face au travail fourni

- le travail des enfants est interdit, de même que l’esclavage et la discrimination

- le respect de l’environnement est indispensable

- la réduction des intermédiaires producteur-consommateur au maximum

- la liberté syndical…

La liste est non exhaustive.

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