Pilotés par des gros comme Microsoft, ou par des petits ‘indés’, les moteurs de recherche solidaire muent chaque internaute en donateur potentiel ou colorent ses recherches en vert.

Avec MSN solidaire, lancé il y a trois ans, Microsoft a ouvert son espace interactif dédié à l’engagement associatif et au bénévolat. Il propose, dans sa version anglaise, un moteur de recherche solidaire, financièrement indolore pour l’internaute qui en y souscrivant, génère, par ses clics, de l’argent pour des associations.

Sur le même principe, mais en français et plus poussé, deux jeunes entrepreneurs, ont développé Veosearch, le premier multimoteur de recherche solidaire, intelligent parce qu’il permet de s’orienter au choix vers Google, Yahoo, Ask ou bien Exealed.

Là encore il suffit de s’inscrire, choisir l’association pour laquelle on veut cotiser et continuer à surfer. Le site reverse 50% des bénéfices générés par nos clics à cette association. “C’est en fait un super produit partage” (produit dont on reverse une part des bénéfices de la vente, ndlr), selon Arthur Saint-Père, un des deux fondateurs. Ce que reverse une entreprise dépasse en effet rarement 10% du prix de vente.