Les Africains utilisent traditionnellement le desmodium pour différentes maladies du foie incluant l’hépatite virale et pour contrôler les crises d’asthme. Deux médecins, Pierre et Anne-Marie Tubery de retour d’Afrique ont popularisé le desmodium en France.

Depuis, de nombreux travaux scientifiques confirment les remarquables effets hépato-protecteurs de cette plante. Ainsi, de nombreux médecins français prescrivent le desmodium depuis plus de vingt ans. Cette plante extraordinaire normalise le taux de transaminases élevé dans les hépatites aiguës et virales, toxiques, alcooliques, médicamenteuses ou liées à des intoxications diverses. Il régénère et protège la cellule hépatique. C’est une plante indispensable en cancérologie, surtout dans la prévention des effets hépato-toxiques de la chimiothérapie ou de la tri-thérapie anti-sida. En régénérant le foie, pilier de notre système immunitaire, elle stimule notre immunité générale et devient utile dans les maladies auto-immunes.

Elle est aussi reconnue pour ses vertus anti-allergiques, ayant entre autres un pouvoir de diminution du contenu histaminique du poumon, mais uniquement en traitement de fond des allergies de type I (asthme, urticaire, rhume des foins…).

Hépatites virales aiguës (A, B, C) : dans tous les cas les résultats sont nets. La jaunisse, la fatigue, le manque d’appétit disparaissent en une ou deux semaines. Les transaminases baissent rapidement. Mieux vaut introduire le traitement de desmodium le plus rapidement possible. Hépatites chroniques (B et C) : son effet est incontestable. Toutefois, plus l’hépatite est ancienne, plus les résultats seront aléatoires. Dans l’hépatite C chronique, on observe une amélioration des transaminases dans environ 70% des cas.

Hépatites toxiques : que l’intoxication soit alcoolique, due à la toxicomanie, à des médicaments, ou à la chimiothérapie (interféron, anticancéreux…) la protection opérée par le desmodium est étonnante.