L’écologie, c’est tendance, on a toutes envie de s’y mettre. Mais on commence par où? Nos pistes pour vous lancer! Exit les années 70, toutes en peau de mouton et laine brute qui gratte! Aujourd’hui, l’écologie c’est aussi bien un T-shirt branché qu’un hôtel design. Mais c’est pour mieux nous séduire. Du coup, laisser couler l’eau quand on se lave les dents ou manger des fraises en décembre est devenu totalement ringard. Bref, l’environnement n’est plus une question qui ne touche qu’une poignée de fanatiques: dans la foulée d’Al Gore, on a compris que tout le monde est concerné. Autant mettre un peu de vert dans nos vies dans la bonne humeur. Je me fringue en coton bio. Chez H&M, cet automne, il y en a à tous les rayons. Dans le monde, la culture conventionnelle du coton représente 2,4% des surfaces agricoles et 24% des pesticides utilisés.   Je fais mes courses sur Internet. Parce que c’est une seule personne qui livre tout le monde au lieu de vingt-cinq voitures qui se rendent au centre commercial. Une jolie économie de temps, d’énergie et de CO2.   Je mange local. Ce qui ne veut pas forcément dire «triste». Prenez par exemple la pomme de terre suédoise bleue: elle pousse chez nous et n’a pas son pareil pour donner l’air branché à un simple plat de gnocchis. (Pro Specie Rara, chez Coop, en octobre).   Je mets de la couleur dans ma salle de bains, j’installe un Aquaclic sur mes robinets. Cet aérateur d’eau permet de faire passer sans le remarquer le débit d’un robinet de 10 à 15 litres/minute à 6.



  Je mange de saison. Je ne sais plus quand les artichauts sortent de terre? J’investis dans les manuels de cuisine saisonnière des Editions Fleurus, «Régal d’automne» et «Régal d’hiver» ou encore «Nutrition Consciente» de Marion Kaplan sur la Librairie SAPHIRA, qui me donnent des tas de bonnes idées toutes simples !   J’inscris du poisson local au menu: bondelle, truite fumée, palée, ça épatera belle-maman qui ne sort pas de son saumon, et ça ne contribue pas à vider les mers. Pour les plus exotiques, je me fie aux labels MSC (Marine Stewardship Council) pour les poissons et fruits de mer sauvages, et aux labels bio pour ceux d’élevage. Pour les espèces qui n’ont aucun label, je suis le guide du WWF à télécharger sur www.wwf.ch. Et dans tous les cas je boycotte le thon rouge pendant qu’il y en a encore.