J’achète un sac pliant pour faire les courses. Plusieurs cantons envisagent d’interdire la distribution des sachets plastique dans les magasins. Il faut savoir que cette matière n’est pas biodégradable et met entre 400 et 1000 ans à se transformer en fragments toujours plus petits qui échouent dans la mer. Une pollution visuelle souvent fatale aux tortues qui la confondent avec de la nourriture et s’empêtrent dans les plus gros morceaux…   Je m’habille en PET. Le fabricant norvégien de vêtements de montagne Norrona lance le Norrona Midweight Hoodie, une veste en polaire à capuchon, composé à 100% à base de fibres recyclées. Parfaite pour les balades de l’automne! (189 Sfr. dans les magasins spécialisés «montagne»). La marque Patagonia propose des fringues dans un tissu du même genre.   Je dilue mes produits ménagers (liquide vaisselle, shampoing, savon) avec un peu d’eau. J’en utilise moins et ils sont toujours aussi efficaces.   Je vise les produits de nettoyage rechargeables – vinaigre de ménage, lessive… ça demande juste un peu de discipline de conserver le flacon vide pour le remplir au lieu de le passer direct à la poubelle!   Quand j’investis dans un appareil électroménager, je privilégie le plus solide et réparable. Ce sera toujours ça d’économisé si je n’ai pas besoin d’en racheter un nouveau tous les six mois.   J’achète un chariot de courses sympa et je laisse la voiture au garage pour tous mes trajets inférieurs à deux kilomètres. Elle consomme de 50% à 80% en plus au premier kilomètre. Pour couronner le tout, le catalyseur ne fonctionne que lorsqu’il est chaud, au mieux après 5 km. __  Je m’offre un T-shirt L.E.N.Y.__ (Limited Edition New York). Dessiné par des people comme Carine Roitfeld ou Maria Carla Boscono, cette opération a plusieurs objectifs: apporter une aide financière à The Climate Project, la fondation d’Al Gore, et inciter les créateurs de mode à suivre la tendance verte. En coton bio et édition limitée   Je prévois de planter des lilas dans mon jardin. Ils produisent d’aussi jolies fleurs violettes que les buddleias, les désavantages en moins. Les buddleias davidii se reproduisent tellement facilement qu’ils éliminent la végétation indigène. En plus, ils ont beau attirer les papillons, leurs feuilles ne servent de nourriture à aucune chenille.