L’épiderme, en contact avec l’air ambiant sert de jonction entre le « Moi et le non Moi ». C’est un épithélium dit stratifié en continuelle évolution formé de très nombreuses couches de cellules épithéliales superposées renfermant trois catégories d’éléments spécifiques : les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules de Langherans.

Les cellules épithéliales de l’épiderme peuvent être assimilées à un mur de briques qu’un maçon construit chaque jour à partir du sol et dont le sommet, sous l’influence des intempéries, du froid, du gel, de la chaleur, du vent, se décimente, se désagrège et libère les briques les plus externes.

Dans la couche basale la plus profonde on rencontre des cellules riches en une protéine soufrée, la kératine : ce sont les kératinocytes. La synthèse de kératine débute dans la couche basale puis se poursuit dans les couches successives tout en se modifiant à mesure que la cellule épithéliale est repoussée vers l’extérieur : la kératine devient alors de plus en plus rigide et conduit à l’éclatement, à la desquamation de la couche cornée la plus externe.

Les mélanocytes sont à l’origine de la fabrication d’un pigment noir, la mélanine, avec deux formes : la phaemélanine prédominante dans les peaux blondes et rousses et l’eumélanine dominante dans les peaux brunes. Une exposition prolongée à la lumière solaire provoque une augmentation de synthèse de cette mélanine qui est transférée aux kératinocytes afin de protéger notre peau des effets nocifs des radiations ultraviolettes du soleil. Rappelons que l’homme est l’un des « animaux » les moins bien protégés contre les radiations UVA et UVB émises par le soleil puisqu’il ne possède pas de fourrure –à l’exception des cheveux ou de la barbe – et qu’il a une peau très fine formée d’une couche cornée peu épaisse et d’une protection mélanique relativement faible s’il est blond. L’homme reste donc plus un animal de forêt qu’un animal de savane. plus d'informations sur : https://www.proxibienetre.fr